Ces traitements s’administrent par voie sous cutanée avec une fréquence variable en fonction des molécules (toutes les semaines pour l’etanercept, tous les 8 ou 15 jours pour l’adalimumab, tous les 15 jours pour le certolizumab pegol et le brodalumab, toutes les 4 semaines pour le secukinumab et l’ixekizumab, toutes les 8 semaines pour le guselkumab et tous les 12 semaines pour l’ustekinumab; en dehors de la phase d’attaque) ou par voie intraveineuse toutes les huit semaines pour l’infliximab. Ces molécules nécessitent une prescription initiale hospitalière annuelle, mais leur prescription peut être renouvelée dans l’intervalle par un dermatologue libéral.
Si une intervention chirurgicale doit être réalisée sous traitement, la biothérapie doit être interrompue 5 demi-vies auparavant. La reprise s’effectue après cicatrisation complète. Les vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, fièvre jaune, varicelle-zona) sont contre indiqués au cours d’un traitement par biothérapie. Si une infection sévère survient en cours de traitement, celui-ci doit être interrompu jusqu’à guérison.
Le choix d’une biothérapie se fait au cas par cas en analysant les autres pathologies du patient (diabète, cirrhose, infcetion chronique…), les contre-indications spécifiques à certaines biothérapies (ex : pathologie neurologique démyélinisante et anti TNF…), une autre pathologie inflammatoire chronique nécessitant une prise en charge (ex : maladie de Crohn, rhumatisme inflammatoire chronique….), le mode de vie du patient….
De nouvelles biothérapies sont en cours de développement ciblant l’IL 17 (bimekizumab); l’IL 23 ( risankizumab, tildrakizumab). Des biosimilaires, équivalent des génériques pour les biothérapies, sont disponibles pour l’infliximab, l’etanercept et l’adalimumab.